• Assemblée générale de l'Association

    L’assemblée générale de l’ADECR s’est déroulée le 21 mars à Pont-du-Château, en présence de nombreux élus du département et avec la participation du député André CHASSAIGNE.  Dans  son introduction, la Présidente Christine THOMAS BICHON a brossé un tableau assez sombre de la situation économique et sociale et de l’avenir des collectivités. S’appuyant sur l’intervention de  A. Chassaigne répondant à l’Assemblée Nationale à la motion de censure de la droite, elle n’a pas épargné cette dernière qui veut aujourd’hui donner des leçons d’économie, alors qu’elle a cassé le tissu industriel, instauré des cadeaux fiscaux fabuleux aux riches. 

    Mais elle a surtout regretté que le gouvernement socialiste n’ait pas l’intention de rompre avec les politiques antérieures, en voulant réduire par exemple les députés à de simples valets du MEDEF avec le prochain vote de l’ANI (accord national interprofessionnel) qui va briser les droits des salariés et casser le code du travail. Puis, elle a souligné la cacophonie qui règne autour du décret sur la mise en place des nouveaux rythmes scolaires,  voulant faire endosser aux communes une nouvelle charge consécutive au désengagement de l’Etat en matière d’éducation.  Dans les dernières mesures prises par le gouvernement, la Présidente de l’ADECR  s’est tout de même félicitée de la baisse de la TVA sur le logement social, rappelant que nos collectivités sont des gros pourvoyeurs de travail pour les entreprises du bâtiment. Puis elle a conclu son intervention en appelant les membres de l’ADECR à engager le débat auprès des populations sur les nombreux sujets qui agitent notre société afin de créer des pôles de résistance et construire des propositions alternatives à la politique mise en œuvre aujourd’hui.

    La discussion a beaucoup porté sur le désengagement de l’Etat à l’égard des collectivités territoriales qui se poursuit et s’aggrave avec notamment une perte de 4 milliards en 2014. L’acte 3 de la décentralisation en est à sa énième copie, a souligné Jean-Claude JACOB, élu de Riom,  et il semblerait que la volonté de combattre le fameux « mille-feuilles » conduise à l’inverse à ajouter des couches supplémentaires et surtout à créer des inégalités territoriales très fortes.  En ce sens, la question du pôle métropolitain Clermont-Riom-Vichy ne doit pas être une nouvelle structure qui éloigne un peu plus les  citoyens des centres de décision que sont notamment les communes. Plusieurs élus ont également regretté la décision du Président du Conseil régional de vouloir fermer le lycée de Romagnat, sans concertation avec les publics concernés.

    L’assemblée s’est terminée par le pot de l’amitié, en présence de René VINZIO, maire de la commune.


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